mercredi 15 novembre 2017
Hier à l’ouverture de la session, Marcel Niat Njifenji a dénoncé les attaques contre les éléments des forces de sécurité et la tentative de déstabilisation du Cameroun.
Constat du président du Sénat, hier à l’ouverture de la session de novembre : « A ce jour, l’on a entendu ni protestation, ni compassion de ces ONG si actives sur les réseaux sociaux pour dénigrer et condamner les autorités… » Marcel Niat Njifenji se demande donc où sont passés ces « mouvements-gendarmes », au moment où certains attaquent et assassinent les éléments des forces de défense et de sécurité ? Manifestement, note amèrement le président du Sénat, ces ONG prennent fait et cause pour les terroristes. Dans son discours, le président du Sénat a porté haut la voix de l’institution parlementaire, pour déplorer l’escalade de la violence dans le Nord-Ouest et le Sud- Ouest. Pour le Sénat, il est inacceptable que « certains veuillent nous entraîner dans une radicalité et un niveau de violence et de désordre sans précédent dans l’histoire récente de notre pays ». Ce, alors que de nombreuses mesures sont prises par le président de la République, pour un retour au calme et à la sérénité dans ces régions. Mais, rappelle Marcel Niat Njifenji, ces dérapages ne devront pas fragiliser les piliers de notre unité et de notre diversité. « Les origines géographiques des Camerounais, les appartenances religieuses, leur âge, leur sexe, constituent notre richesse et notre héritage », a poursuivi le président du Sénat. C’est d’ailleurs le sens que le Sénat a donné à la mobilisation observée le 1er octobre dernier, quand sénateurs et députés se sont retrouvés à l’esplanade du Monument de la Réunification à Yaoundé. Ce jourlà, le message était clair et il est toujours d’actualité : « Non à la violence, non à la division, non au terrorisme, non aux manoeuvres de déstabilisation ». Au Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, Marcel Niat Njifenji a adressé les encouragements du Sénat pour son implication dans la recherche des solutions idoines aux préoccupations soulevées par certains de nos compatriotes. Lui qui vient de conduire, sur instructions du chef de l’Etat, une descente dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, pour implémenter un dialogue inclusif et fructueux. L’on a noté l’absence des sénateurs du Social Democratic Front à la plénière. Toutefois, cela n’a pas empêché de célébrer les récentes promotions internationales de deux parlementaires. A savoir l’hon. Emilia Monjowa Lifaka élue présidente du Comité exécutif de la Commonwealth Parliamentary Association et l’hon. Hyacinthe Owona Kono, président de l’Assemblée parlementaire ACP et co-président de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE.
Par Azize MBOHOU (CT)