mardi 14 janvier 2020
Le gouvernement a déployé plus de 700 soldats supplémentaires dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. De leur côté, les sécessionnistes multiplient les menacent contre le déroulement des élections législatives et municipales.
Les accrochages se sont multipliés ces derniers jours entre l’armée et les combattants indépendantistes des régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest.
La semaine dernière, au moins trois soldats ont été tués dans une embuscade des séparatistes non loin de la localité d’Oku (département du Bui) dans la région du Nord-ouest.
A Noni, toujours dans le département du Bui, les soldats ont incendié des maisons soupçonnées d’abriter des séparatistes. C’était le 12 janvier dernier. Le 11 janvier, une opération de l’armée au marché Awing (dans la Mezam) a provoqué la panique. Les soldats étaient à la recherche de combattants séparatistes.
Des sources révèlent par ailleurs que l’aide du « général Marshal », chef des « Red dragons » du Lebialem, a été tué dans des combats avec l’armée dans la Sud-ouest.
En tout état de cause, l’on note une remontée de la tension entre l’armée et les séparatistes. Ces derniers multiplient les vidéos de propagande dans lesquels ils s’affichent avec des armes modernes et où ils menacent d’empêcher la tenue des élections dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
En réponse, le gouvernement a envoyé un nouveau contingent de 700 hommes dans lesdites régions.