vendredi 7 juillet 2017
Trois conventions signées hier à Yaoundé, pour la stabilisation du réseau électrique.
D’ici à 2019, Yaoundé connaitra une nette amélioration de sa fourniture en électricité. Et pour cause, le projet de relatif au renforcement et à la stabilisation de ses réseaux de transport d’électricité est officiellement entré en vigueur hier. De manière concrète, il s’agira de construire une nouvelle ligne de 400 KV de transport d’électricité reliant Edéa à Yaoundé au poste de Nyom et d’une boucle électrique en ligne haute tension de 90 KV dans la capitale. Les trois conventions liées à la mise en œuvre dudit projet ont été signées hier par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna et Antonio Navarro-Escabias, directeur des opérations de la Deutsche Bank d’Espagne. C’était sous le regard de l’ambassadeur du royaume d’Espagne au Cameroun, du ministre de l’Eau et de l’Energie, des directeurs généraux de la Caisse autonome d’amortissement, de la Société nationale de transport de l’électricité et d’Eneo, entre autres personnalités. Par ces conventions, la Deutsche Bank d’Espagne s’engage à mettre à la disposition du Cameroun un prêt d’un montant de 30 milliards de F.
D’après le ministre Basile Atangana Kouna, le réseau d’électricité de Yaoundé est en proie à certaines contraintes. « Les tensions aux postes HT de Ngousso Kondengui sont inférieures à la limite tolérée, soit 90% de la tension maximale. Par ailleurs, plusieurs lignes sont surchargées à l’instar de Mangombé-Oyomabang et Oyomabang-Ngouso », a-t-il déploré. Le projet de renforcement et de stabilisation du réseau électrique de Yaoundé, a indiqué le ministre, rentre dans le cadre du programme de construction et d’amélioration de la desserte des différentes régions en énergie électrique. On a appris qu’il vise à augmenter la capacité de transport d’énergie électrique vers Yaoundé, qui comporte environ quatre millions de consommateurs. Il s’agit aussi de diversifier les zones de ravitaillement d’énergie vers la capitale et minimiser les risques de coupures générales encore récurrentes. Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan triennal du gouvernement.
Par Michèle FOGANG(CT)