mardi 1er août 2023
A Douala, capitale du Cameroun, les accès à l’eau potable se font rares, notamment pour les quartiers périphériques. Les rares points d’eau potable sont prisés et il faut jouer des coudes pour en obtenir.
Des plaines autrefois vertes et fertiles. Au Cameroun, le désert gagne inexorablement du terrain, après plusieurs années sans précipitations, ou presque. Avec, comme conséquence, la difficulté à trouver de l’eau potable. A Douala, la capitale économique du pays, il y a toujours foule ici : un point d’eau, où les habitants des quartiers populaires viennent s’approvisionner. Avec leur voiture, ils font des kilomètres pour venir. “Nous vivons dans des quartiers périphériques et l’eau n’est pas potable là-bas, lance une Camerounaise. Nous préférons voyager pour venir chercher de l’eau potable ici.”
“C’est un combat”
Devant des robinets, on s’active, souvent dès l’aube, et c’est très souvent la cohue. “Les points d’eau potable sont extrêmement rares. Lorsqu’il y a un point comme celui-ci, tout le monde se précipite. Vous voyez les difficultés qu’ont les gens pour puiser ici, c’est une bagarre, c’est un combat, se désole un Camerounais. L’eau potable à Douala, c’est comme un trésor.”
Source : Franceinfo