jeudi 28 septembre 2017
Les membres du bureau de la chambre basse du parlement camerounais réunis ce 26 septembre ont dénoncé et condamné les actes de violence tout en refutant inéluctablement la partition du Cameroun.
La situation qui prévaut actuellement au Cameroun suite à la crise dite anglophone, était au coeur d’une réunion du bureau de l’assemblée nationale.
Après avoir fait le tour d’horizon des derniers événements suivants survenus à Bamenda, Buea et Douala :
-le 11 septembre 2017, un engin explosif a été activé à Bamenda avec pour objectif d’atteindre une patrouille de la Gendarmerie nationale au lieu-dit « Mobil Nkwen » ;
– le 16 septembre 2017, un cocktail Molotov a été dirigé contre un dortoir du Collège Sacré-Cśur de Mankon à Bamenda, par deux terroristes qui se sont enfuis avec pour intention de brûler des enfants innocents ;
– le 21 septembre 2017 à 8h30 minutes, une bombe a été activée au passage d’une patrouille de police, au lieu-dit « Hospital Round About », situé non loin de l’Hôpital Régional de Bamenda.
En plus, ils ont examiné les mesures prises par les pouvoirs publics pour répondre aux revendications formulées par les meneurs de la crise. Les membres de ladite chambre disent "Non" à la partition du Cameroun. " Les participants à la réunion élargie du bureau de l’Assemblée nationale , à l’unanimité, déplorent et condamnent avec la dernière énergie les actes de violence et de vandalisme perpétrés dans les villes régionales ci-dessus désignées ; dénoncent la tentative de partition du cameroun telle que projetée pour le 1er octobre 2017".
Ces parlementaires se sont engagés à œuvrer , chacun à son niveau pour barrer la route à toute tentative de déstabilisation afin que l’ordre constitutionnel soit toujours préservé. Pour eux, le Cameroun est un et indivisible.
Les députés porte-paroles des partis politiques non représentés au bureau de l’assemblée nationale et ceux élus Rdpc des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont pris part à cette réunion.
Par Eliane Marcelle Matsingoum (CRTV)