vendredi 29 novembre 2013
Lundi 25 novembre 2013 sulfureux au siège de la Socam. Une vingtaine d’artistes parmi lesquels Djene Djento, Abanda Kiss Kiss, Njohreur, Henri Njoh Njoh y ont manifesté pour exprimer leur doute sur la nationalité camerounaise du Pca.
Il serait Américain selon ses détracteurs, qui réclament la nullité de son élection comme président du conseil d’administration. Un jour après, Ndedi Eyango relativise. « Tout est calme ; il n y avait pas de problèmes mais des petits malentendus nés de certains artistes généralement manipulés. Qu’on cesse de distraire les Camerounais. Nous sommes là pour travailler. Je crois qu’il faut qu’on apprenne à s’occuper des choses importantes plutôt que de parler des futilités à longueur des journées.
S’il faut qu’à chaque fois, on cherche à nous éloigner des vrais objectifs, on n’avancera jamais », souligne-t-il, en réaction à cette manifestation qui a pris fin avec l’arrivée de la ministre des Arts et de la culture, Ama Tutu Muna, accompagnée d’Irène-Mélanie Gwenang, chef de la division des affaires juridiques de son ministère. Cette dernière qui a confirmé que le comité électoral chargé des élections de la structure, présidé par Jean Calvin Aba’a Oyono, a reçu la carte nationale d’identité camerounaise signée des autorités compétentes, ainsi qu’un certificat de nationalité et un extrait du casier judiciaire de Ndedi Eyango. Le Minac à qui ces documents ont été transmis, a saisi l’ambassade des Etats-Unis pour confirmation de l’authenticité de ce document. On attend !
Source : Le Messager