La police interdit la projection d’un film pro-Ouattara à Douala.
samedi 11 janvier 2014
La projection du film "Laurent Gbagbo : despote ou anti-néocolonialiste...le verbe et le sang" du journaliste camerounais Saïd Mbombo Penda n’a pas eu lieu ce jour à Douala comme convenue.
La conférence de presse accompagnée de la projection du documentaire intitulé « Laurent Gbagbo : despote ou anti-néocolonialiste… Le verbe et le sang » de Saïd Mbombo Penda n’a pas eu lieu ce jour comme prévue. En effet, alors que le comité d’organisation avait tout prévu pour que les choses se passent dans de bonnes condtions le cmmissaire de police NEMI de la DST(Direction de sécurité territoriale) et deux de ses éléments sont venus interdire la projection du film. Grande a été la suprise des hommes de médias venus couvrir l’évènement d’apprendre des propos de l’auteur du film qui est entrée en salle de conférence de l’hôtel Lewat à Douala escorté par trois éléments de la police en civile. D’entrée de jeu il a pris la parole pour dire : "j’ai une très bonne nouvelle à vous annoncer. La projection du documentaire n’aura pas lieu. j’ai reçu des autorités l’instruction de ne pas diffuser le film. Il a été diffusé en france et un peu partout.je ne comprends pas pourquoi dans mon pays on m’interdit de diffuser mon film.Je suis déçu en même temps que vous."
En rappel le film documentaire du Camerounais Saïd Mbombo Penda,qui revisite les dix années de règne de l’ancien président ivoirien et à la lumière du dossier de presse que les journalistes ont reçu l’auteur qui fustige les dix ans de règne de Laurent Gbagbo à la tête de la Côte d’Ivoire dans une interview laisse penser que le documentaire doit certainement rester dans cette logique. Aussi dans le dossier de presse il est écrit : Ce film de 2X52mn dévoile - à travers les témoignages des acteurs et les déclarations de l’ancien président ivoirien lui-même - comment Laurent Gbagbo, populiste et démagogue à souhait, a exacerbé les tensions communautaires dans son pays ; renforcé l’exclusion des populations du nord de la Côte d’Ivoire ; instrumentalisé la religion, nourrit le sentiment xénophobe naissant ; chatouillé les instincts et les réflexes anti-occidentaux d’une partie de son peuple et d’autres africains. Est ce les raisons de l’interdiction ?
Par Duvalier KAMDOUM SOH









