lundi 20 janvier 2014
Pour postuler à ce recrutement de 2000 hommes, il faut être titulaire d’un certificat d’étude primaire
Encore un recrutement dans les forces de défense et de sécurité. Après les armées et la gendarmerie nationale avec un total de 2350 soldats, le tour revient cette fois-ci à la Garde présidentielle et au bataillon d’intervention rapide, deux unités d’élites pour le recrutement de 2000 hommes. Mais ce recrutement a une originalité au niveau du diplôme requis.
Les titulaires d’un certificat d’études primaire et élémentaire (Cepe) devenu par la suite certificat d’études primaire (Cep), n’avaient plus droit de cité dans les forces de défense. Pour faire carrière dans les forces de défense camerounaise, il fallait désormais avoir le Brevet d’études du premier cycle (Bepc). Mais la donne a changé il y a quelques jours. A la faveur du recrutement de 2000 jeunes dans les unités d’élites de la garde présidentielle (Gp) et du bataillon d’intervention rapide (Bir), seuls doivent postuler les jeunes de sexe masculin et féminin titulaires d’un certificat d’études primaire et élémentaire. La note qui a été lue au cours de l’émission honneur et fidélité samedi dernier, définit les conditions à remplir et les modalités.
A la différence des armées et de la gendarmerie, les candidats ici devront présenter un reçu de versement de la somme de cinq mille francs (5000fcfa). Ce recrutement est ouvert aux titulaires de la nationalité camerounaise, ils doivent être âgés de 18 à 23 ans, avoir un extrait de casier judiciaire vierge, être célibataire et sans enfant en charge, de bonne moralité, aptes à satisfaire aux épreuves intellectuelles et médicales prescrites et avoir une taille minimale de 1m66 pour les garçons et 1m60 pour les filles.
Avec cet autre recrutement, en plus les spécialistes et techniciens, près de huit milles hommes seront enrôlés dans les forces de défense. Un impératif au regard des nouvelles unités crées pour faire face aux multiples attaques aux frontières camerounaises, mais aussi combattre le grand banditisme.
Avec Le Jour